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MATIÈRE GRISE: RÉFLÉCHIR POUR RÉEMPLOYER

Consommer plus de «matière grise» pour consommer moins de «matières premières» : l’un des mots d’ordre de cet ouvrage qui convoque l’intelligence collective pour reconsidérer notre usage de la matière en architecture. 14 essais, 13 entretiens et 75 projets démontrent le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment. À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque ; à Madrid, les tuiles d’hier cloisonnent et transforment un lieu culturel d’avant-garde ; à Bali, des centaines de fenêtres à claire-voie habillent un hôtel ; en Alabama, 72 000 dalles de moquette portent la maison de Lucy ; même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées… Le réemploi ouvre un immense catalogue de possibles.


« Matière grise » pose l’acte de construire comme une actualité susceptible de faire évoluer l’architecture, replace l’architecte au centre du cycle de la matière et interpelle tous les métiers du bâtiment : ingénieurs, contrôleurs techniques, industriels, assureurs, entreprises de construction, maîtres d’ouvrage privés et publics.


Et si construire passait d’abord par le réemploi des matériaux qui existent en leur trouvant une seconde vie ?




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